Personnage de Roquentin
Personnage de Roquentin
La Nausée
- Le personnage principal : Roquentin
- La Nausée de Roquentin : la Nausée saisit Roquentin « par derrière » : signifie le moment de surprise
- Lieu de l'histoire : la ville de Bouville, grise, la brouillard
- Manifestation de l'absurdité : l'obscurité et la brouillard sont « en concordance » avec le détachement et le dégoût du monde de Roquentin ; la contradiction est manifesté par la langue poétique. Roquentin lui non plus ne comprend le monde et la société
- Personnage d'une femme (Madeleine) : Roquentin exprime le sentiment du désir et en même temps, sentiment de la répugnance
- Le langage de Roquentin : exprime les sentiments et émotions, descriptions poétiques (presque impressionnistes) des lieux et des personnes détaillées, il exprime son dégoût en utilisant les mot vulgaires.
- Le langage de Roquentin est poétique ce qui contraste avec les passages où la nausée le saisit et il ne peut rien d'autre que d'exprimer son dégoût et la répugnance d'une manière souvent méprisable.
-Personnage d'une femme : Madeleine. Les deux Roquentin et Meursault prennent la peine de décrire les cheveux des femmes, leurs vêtements. Pour Roquentin, la nausée commence avec le flottement : tout flotte, les hommes, même la rue de St. Denis. Toutes les choses instables lui donnent la nausée ; et le voilà, il désire une femme sur laquelle tout flotte et ainsi donne la Nausée. Les jupes, les cheveux, les rubans, les boucles d'oreille. Même la beauté est flottante d'une certaine manière ; quand Madeleine se maquille les lèvres, elle est différente, son apparence flotte.
- l'absurdité est montrée au fond de l'obscurité et du froid. Tant que dans l'Étranger on trouve le soleil omniprésent, voici la pluie, le grand port de mer fraîche de Normandie, les nuages, la brume, l'humidité constante « blanche et grasse qui pourrit la ville »6, en même temps l'obscurité et le brouillards sont presque dessinés d'une manière poétique, dans le style de l'impressionnisme lors de description de coucher de soleil qui éclaircit les passages mouillés des côtes normandes.
- Roquentin décrit dans les détails tous les coins de la cité, les noms des cafés, des restaurants, cependant les noms décrits ne sont pas les vrais noms qu'on pourrait trouver à Bouville. Par exemple, la rue des Galions devient « la rue des Voiliers et le Nice Havrais, « le petit Prado ».
- Tous les détails donnent aux lecteurs le sentiment de la vraisemblance, cependant Sartre voulait montrer que, en effet, plusieurs noms connotent mieux l'ambiance de la province, le réel, le pittoresque. Les noms, tout en se laissant sa vraisemblance, font allusion et font croire au lecteur la découverte. En plus, ils dessinent bien tous les traits de la vie provinciale : la promenade du dimanche matin, la visite de l'église, la bibliothèque ce qui contraste encore plus avec sa malaise.